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Que ma prière, Seigneur, s’élève
Comme l’encens devant vous.
1. Que l’élévation de mes mains
Soit un sacrifice vespéral.
2. Mettez Seigneur une garde à ma bouche,
Et une barrière sur la porte de mes lèvres.
3. Ne laissez pas dévier mon cœur à des paroles de malice,
Cherchant des excuses aux œuvres d’iniquité.
4. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
5. Comme il était au commencement, et maintenant, et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen
Dirigatur Domine, oratio mea
Sicut incensum in conspectu tuo.
1. Elevátio mánuum meárum
Sacrifícium vespertínum
2. Pone, Dómine, custódiam ori meo
Et óstium circumstántiæ lábiis meis.
3. Ut non declínet cor meum in verba malítiæ
Ad excusándas excusatiónes in peccátis.
4. Glória Patri, et Fílio,
Et Spirítui Sancto.
5. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper :
Et in sæcula sæculórum.
Amen.
L’encens confère au sacré : on l’utilise pour sanctifier, pour bénir, pour vénérer. Sa fumée symbolise le mystère de Dieu Lui-même. Alors qu’elle s’élève lentement, elle évoque, de même que son odeur, la douceur de la présence de Dieu, et rappelle que la messe est un pont entre terre et ciel avec pour finalité cette présence réelle du Seigneur.
La fumée de l’encens est également censée symboliser l’intensité de notre foi, et son parfum, la vertu chrétienne. La PGMR (Présentation générale du missel romain) permet l’utilisation de l’encens à différents moments de la messe : pendant la procession d’entrée ; au début de la messe pour encenser l’autel et la croix ; avant la proclamation de l’Évangile ; après que le pain et le vin ont été déposés sur l’autel, on peut encenser les offrandes, la croix, l’autel, le prêtre et enfin les fidèles. Le thuriféraire (celui qui porte l’encensoir) donne généralement trois coups pour rappeler les trois personnes de la Trinité.
Dirigatur du IVème ton
Réalisation : Henri de Villiers . Pendant les encensements de l’offertoire : Dirigatur du IVème ton.
Plusieurs provinces de France (Normandie, Champagne) connaissaient sous l’Ancien Régime l’usage de psalmodier avec antienne par le chœur les versets du psaume 140 que le Missel romain fait réciter secrètement au célébrant pendant que celui-ci encense l’autel & les oblats à l’offertoire. Nous avons repris cet usage (encore bien vivant en Normandie au XXème siècle) à Saint-Eugène – Sainte-Cécile pour les dimanches après la Pentecôte, en faisant en sorte que le ton sur lequel nous chantons le Dirigatur s’accorde avec celui de l’offertoire de la messe du jour. Les antiennes – facilement reprises par le peuple – sont celles transmises par la tradition normande (de simples psalmodies un peu plus ornées), ou bien – à leur instar – ont été recomposées à partir d’anciens tons de psalmodies ornées autrefois en usage en France (comme ici pour ce Dirigatur du IVème ton). Les versets du psaume sont chantés en faux-bourdons parisiens à quatre parties, dans lesquels la teneur grégorienne est chanté par l’une des voix (ici celle du dessus, mais on peut échanger également les parties de dessus & de taille). Ce faisant, les fidèles sont progressivement familiarisés avec les huit tons de l’octoèque grégorien, surtout dans les paroisses où ils ont peu l’habitude de psalmodier les offices.
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